Pièges et fautes courantes décelés par la dictée des Havrais
Publié le 24/06/2013 à 08H00- Paris Normandie
Culture.
Les copies de la dictée des Mots d’or ont été rendues aux participants.
Eric Charnay
Les personnes ayant participé en mars dernier à la dictée des Mots d’or du français des affaires, dans les locaux de l’Alliance française, s’y sont à nouveau rendus pour assister à la remise des copies corrigées et à celle de diplômes et de prix. Cette dictée et deux exercices complémentaires avaient été proposés par l’association Actions pour Promouvoir le Français des Affaires (APFA) en collaboration avec l’Alliance française, dans le cadre de la Semaine de la langue française et de la francophonie. Dix-neuf personnes avaient répondu à l’invitation. C’est Eric Charnay, délégué de l’APFA dans notre région, qui avait corrigé leurs productions. Ce grand amoureux de la langue française a énoncé et commenté les divers pièges de la dictée ainsi que les fautes courantes repérées dans les copies. Il rappelait notamment que « prendre à partie » ce n’est pas « prendre parti » et indiquait que le verbe « rasséréner » avait visiblement, au vu des ratures « provoqué beaucoup d’hésitations » ou encore qu’on s’était parfois accommodé d’un « accommodement » mal orthographié. Le mot « pécuniaire » avait lui aussi embarrassé quelque peu les concurrents.
Après quelques considérations sur les deux autres exercices et la chasse aux anglicismes que l’APFA préconise, M. Charnay restituait les copies aux participants en leur remettant, accompagné par Astrid Frère, responsable locale de l’Alliance française, des diplômes et des cadeaux, en l’occurrence (avec deux « c » et deux « r » bien entendu) des livres et des cartes IGN.
C’est le Dionysien Didier Tougard qui a remporté l’épreuve.